19.5.12

glee #11 : michael

Episode 311 : 
Le premier des 2 seuls épisodes tributes de la saison 3.
Et comme son titre l'indique, il rendra hommage au King of the Pop.
Et ils le rendront bien, en plus.
"Wanna be startin' somethin'" (feat. Darren Criss)


Et c'est donc au personnage de Blaine, performer devant l'éternel, d'ouvrir le bal. Il chante bien, il bouge bien, il a une vraie présence à l'écran...bref, du Darren Criss, quoi.
Si la relecture du morceau reste relativement classique, avec une petite touche de modernisation uptempo plutôt bien vu et qu'on préférera tout de même le timbre aigu et si caractéristique de Michael Jackson, la mise en scène du morceau dans l'épisode est particulièrement bien travaillé. En faisant appel à chacun des membres du Glee Club et les affublant de costumes rendus célèbres par le chanteur, le tout est absolument jubilatoire.



"Bad" (feat Kevin McHale, Darren Criss, Grant Gustin, Naya Rivera & the Warblers)


Morceau mettant en scène les Vocal Adrenaline mené par leur nouveau chef Sébastian (Grant Gustin) contre les New Directions, la reprise est à peu de choses près une tuerie. On fera l'impasse sur les capacités vocales de Grant Gustin, à la limite de l'inécoutable, et on se concentrera plutôt sur le lead vocal de Darren Criss, puissant et rendant justice à son rôle de leader. Un rôle complété par la force de frappe rauque de Naya Rivera, qui se met presque à lui voler la vedette, dès lors qu'elle entame le fameux refrain "because I'm bad, I'm bad, and you know it" ! Surtout que depuis le temps que j'entonne cette chanson, j'arrive enfin à comprendre ce que dit le refrain ! Et puis il n'y a pas dire : la reprise acapella des chanteurs de Vocal Adrenaline, sur le beat de la chanson, prouve de nouveau qu'ils sont les seuls à donner une définition de "chorale" dans la série.




"Scream" (feat Kevin McHale & Harry Shum, Jr.)


Bon...je vais tenter d'être un peu objectif pour la critique de cette reprise, sachant qu'à la base, RIEN, ni PERSONNE ne pourra surpasser l'originale de Michael et Janet.
Alors, je commencerais par faire l'impasse sur la raison qui conduit à la relecture de ce morceau dans l'épisode : vain et totalement abscon. Sérieusement, il faut le voir pour le croire.
Ensuite, il est évident que Kevin McHale possède l'une des meilleures voix et l'une des plus caractéristiques dans la série (avec Lea Michele, Cory Monteith l'Autotuné, Chris Colfer, Amber Riley, Naya Rivera, Dianna Agron, Mark Salling et Darren Criss...oui, bon tout le monde sauf les personnages de Tina, Mike et Brittany). Et il est évident qu'il sait y faire pour pousser les "ih ih" de Michael dans ses meilleurs retranchements.
Mais était-ce vraiment obligé de lui adjoindre la voix de Harry Shum, Jr. qui sonne simplement absente, même pas digne d'être considéré comme un "filet" de voix et loin de proposer la dualité qui se jouait dans la version originelle ?
Il n'y a cependant pas à dire : leur numéro de danse est simplement épique, étourdissant et arriverait presque à sauver le manque d'énergie de leur interprétation, en général.



"Never can say goodbye" (feat Dianna Agron)


Dianna Agron aka Quinn reprend l'une des ballades des Jackson Five. Et si le morceau ne brille pas particulièrement pour son originalité, il est plutôt intéressant dans l'approche qui en est faite, parce-qu'il correspond totalement à l'évolution du personnage et reflète bien la chanteuse qui l'interprète : doux, suave et mélodieux. Un peu comme un rossignol en plein mois de mai (oui, bon, un peu de romantisme, hein...)...



"Human nature" (feat Amber Riley & Chord Overstreet)


Et de romantisme, il en est énormément question dans ce second duo entre Sam et Mercedes. Poussant encore plus loin ce qu'ils avaient commencé dans leur reprise de "Summer Night", la perfection qui se joue dans la concordance de leurs voix est ici poussé à son paroxysme.
Aussi étrange que puisse avoir l'air la représentation physique du beau gosse blondinet baraqué et de la grosse black à mèches Pony, il est tout aussi étrange de découvrir que leur voix soit aussi belles réunies. Entre celle de la chanteuse, pleine de soul et impeccablement retenue, et celui de son compagnon, brute et presque fragile à la fois, la reprise n'est pas loin de surpasser la version originelle dans ce qu'elle offre de tendre et d'original à transformer un solo en duo.



"Ben" (feat Chris Colfer, Lea Michele & Cory Monteith)


Difficile de passer derrière une si bonne reprise que la précédente.
Surtout si c'est pour nous sortir une ineptie aussi molle et aussi déroutante que la reprise d'une des plus belles ballades de Michael, époque, là encore, Jackson Five.
Alors déjà, pour Toi qui ne le saurait pas, il faut savoir que cette chanson a été écrite pour les besoins d'un film d'horreur (si, si), dans lequel le "héros" devenait ami avec des milliers de rats, dont le dénommé Ben, au point d'en faire son BFF. Alors bon, là, il faut voir à qui les trois chanteurs dédient leur chanson...
Même si pour une fois, Cory Monteith semble ENFIN à sa place vocalement (sans Autotune donc), avec un timbre grave, profond et presque sensuel, le morceau est bien trop bizarrement placé dans l'épisode pour emporter totalement l'adhésion.




"Smooth criminal" (feat Grant Gustin, Naya Rivera & 2Cellos' Luka Šulić and Stjepan Hauser)

La version originale :



La version inspirée : 


Dans ce morceau mettant en rivalité Grant Gustin et Naya Rivera, il n'est pas trop difficile de savoir qui va sortir vainqueur, entre la portoricaine à la voix cassée et le minet à voix de salle de bains. Impossible de ne pas ressentir un frisson nous parcourir l'échine dans les dernières minutes de la chanson, surtout lorsqu'elle se met à pousser des "woo" parfaitement maîtrisés, comme pour terminer d'appuyer sa suprématie.
Mais l'un des véritables tours de force de cette reprise est certainement d'avoir fait appel aux deux violoncellistes croates 2Cellos, soit Luka Šulić et Stjepan Hauser et qui donnent un tout nouvel impact au morceau, devenant subitement ultra-puissant et exaltant au possible.
Inutile de préciser que les deux musiciens qui avait commencé par faire le buzz sur la Toile ont depuis signé un album, bien entendu acclamé par la critique.




"I just can't stop loving you" (feat Cory Monteith & Lea Michele)


Et on retrouve une ballade très Finchel (Rachel-Finn), qui se retrouvent un peu depuis que le personnage de Blaine a pris le lead sur tous les solos masculins.
Est-il vraiment besoin de dire qu'il n'y a rien de neuf sous le soleil et que c'est sirupeux, mignonnet, poussif et donc totalement irritant et ennuyeux ?




"Black or white" (ft Kevin McHale, Lea Michele, Naya Rivera, Chris Colfer & Amber Riley)


Et quoi de mieux que terminer l'épisode par le morceau le plus peace'n'love-united colors of benetton de Michael? Justifions donc le terme "choral" de ce groupe enfin!
Et bon, Thanx Lord, c'est très bien fait et très bien exécuté! Parce-qu'il prend le parti d'utiliser les voix les plus fortes de la chorale, le morceau est particulièrement jouissif et entraînant! On est même parfois surpris de voir l'effet de chacune d'entre elles : entre celle de Chris Colfer qui sonne agréablement rock et presque aussi proche que celle de Michael, Amber Riley privée de vibes finaux, Naya Rivera lui ayant été préférée (et tant mieux), Lea Michele évitant ses larmoiements habituels et le rap so groovy de Kevin McHale...
On aurait juste voulu que le dernier refrain dure aussi longtemps que dans le clip pour en profiter encore et encore !


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