26.6.12

52eme fête de l'indépendance de Madagascar

 UNE TRES BONNE FÊTE À TOUS LES BEAUX ET TOUTES LES BELLES MÉTISSES AFRICANO-CHINOIS QUI ONT DONNÉ CE MAGNIFIQUE PEUPLE !!!!





Rappel des faits (très très court, on est pas sur Discovery Channel ici non mais) : 

L'île de Madagascar est unifiée au début du XIXe siècle par un roi des hauts plateaux. Ce roi du nom d'Andrianampoinimerina appartient à l'ethnie merina ouhova (on prononce ouv).
Il soumet les populations côtières et crée l'ébauche d'un véritable État tandis que des missionnaires français et surtout britanniques convertissent la population au christianisme, les premiers dans sa version catholique, les seconds dans sa version protestante.



La capitale du roi Andrianampoinimerina, étagée sur plusieurs collines, domine les hauts plateaux rizicoles. Elle a nom Tananarive (c'est ainsi que le nom s'écrit en français ; les Malgaches eux-mêmes l'écrivent Antananarivo mais le prononcent... Tananarive !).
Il interdit le trafic d'esclaves à destination des Mascareignes. Il crée les premières écoles avec l'aide d'un Français et fait transcrire la langue malgache dans l'alphabet latin.
Sous le règne des souverains suivants, les Britanniques font sentir leur influence à Tananarive et le presbytérianisme est même déclaré religion d'État en 1869. Les Français quant à eux renforcent leur présence parmi les populations côtières, rivales des Mérinas des hauts plâteaux.


                
                 Pour certains mauvais esprits,
            comparer un Merina (Hauts Plateaux)...
...et un Antambahoaka (côtier)...

               
                          ...ça revient....
...à ça...

              
                      ...ou...

...à ça.



Le 17 décembre 1885, les Français imposent à la reine malgache un protectorat de fait. Et le 1er octobre 1895, ils entrent à Tananarive. Un peu plus tard, ils réduisent le royaume à une simple colonie. La «pacification» est menée tambour battant par le général Gallieni, assisté de Lyautey.



Dans son désir d'accélérer le développement de l'île, Gallieni instaure le travail forcé et encourage la venue de colons européens.


Si vous passez par Madagascar, les duty-free regorgent de cadeaux-souvenirs à la pelle.


En réaction, les Malgaches rebelles forment des sociétés secrètes et complotent contre le colonisateur. Une nouvelle révolte en 1904-1905 entraîne le départ du gouverneur.
Le 22 février 1946 est fondé un parti autonomiste, le Mouvement démocratique de rénovation malgache (MDRM). Il va être à l'origine de la terrible rébellion de 1947.
Devenue colonie française à la fin du XIXe siècle, puis territoire d'outre-mer en 1946,Madagascar est le théâtre d'une sanglante rébellion qui est matée par une brutale répression en 1947-1948. 
Les réformes des années 50 lui permettent de devenir une république au sein de la Communauté française, en 1958. Investi des pouvoirs spéciaux en janvier 1960, le président Tsiranana négocie une entente de coopération avec la France qui mène à la proclamation d'indépendance du 26 juin 1960. Chef de l'État et du gouvernement, il restera au pouvoir jusqu'en 1972. 


Philippe Tsiranana
(donc non, tous les malgaches n'ont pas le ventre gonflé par la famine)


Madagascar, dont la population est à ce moment de 5,3 millions d'habitants, sera reconnue par l'Organisation des Nations unies (ONU) le 20 septembre 1960.


On se demande quelle paire...
(au fait, merci meuf, ça va nous aider à briser les clichés, ça)


(C'était un communiqué de la fédération nationale du pays qui s'en prend souvent plein la gueule et dont tout le monde n'en a rien à foutre, tant qu'on ne parle pas de la pauvreté, de la prostitution, des coups d'état et des cyclones). 

Et pour ceux qui croient encore que nous sommes un pays de sauvages, aux moeurs dépravées, à l'alimentation rudimentaire et à la musique de l'ancien temps de jadis d'autrefois : 


SPECIALE KASSDEDI WESH !!!!

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