C’est quoi?
Les tribulations d'une bonne trentaine de New-Yorkais, lors de la préparation de la soirée du Nouvel An, en plein coeur de....ben, New York.
Parce-qu'au beau milieu de la bonne 30aine de têtes qui composent cette parfaite définition du film "choral", il y en a bien 2-3 qui sont susceptibles de plaire à chacun d'entre Toi, moi, nous.
Parce-que pour moi, Lea Michele, l'imbuvable Rachel de Glee, ailleurs que dans sa série, ça ne peut être que du bon.
Parce-que la promesse d'un peu de tendresse dans un monde de bouses cinématographiques, ça ne se refuse pas.
Parce-que Garry Marshall est plutôt un bon garant de la comédie romantique. Et que non, TOUS ces films ne se sont pas adressés qu'aux fifilles.
Parce-que New York en pleine fin d'année, ça fait quand même rêver.
Parce-que les ensemble cast, ça a toujours un côté sympathique.
Parce-que la musique entendue dans le trailer donnait un bon côté funky, propice en période de fêtes de fin d'année.
Le + :
- l'utilisation de people comme Cary Elwes ou encore Alyssa Milano, pour des micro-apparitions et qui ne permettent même pas de parler de cameo : plutôt original;
- le personnage de la mère d'une des copines du personnage d'Abigail Breslin, dont les apparitions furtives sont aussi hilarantes que le chat offusqué de Puss in Boots;
- l'envie de donner un peu de mystère à la "trame", en tentant de nous faire deviner qui est relié à qui;
- le gag des "DVDs" dans le bêtisier final : bien vu et assez drôle;
- le retour de Michelle Pfeiffer, qui se révèle plutôt touchante et appropriée dans son rôle de vieille fille désabusée et qui, au départ, semble bien ingrat.
Le - (hormis la renoi de la salle qui a cru bon, sur 115 minutes des 118 du film, de partager avec les autres spectateurs présents les aventures trépidantes des pop-corns dans sa cavité buccale...):
- la musique étrangement très pauvre, voire quasi-absente du film;
- des histoires à l'émotion, au temps d'image et à la dramaturgie très inégaux;
- la dernière robe de Katherine Eigel...........
- finalement, une Lea Michele qui fait sa Rachel. Aucune retenue, pas de composition de personnage et oui, sinon elle chante, oui, elle a pas pu s'en empêcher;
- oui les garçons, c'est NIAIS au possible;
- vous n'aimiez pas les enfants ? Abigail Breslin va vous confirmer vos désirs de meurtre....;
- les fringues de Sarah Jessica Parker, ou comment recycler les fonds de tiroirs de Carrie Bradshaw.
Ze scène :
celles avec Robert de Niro. Parce-que oui, il joue aussi dedans. Et que ça paraît totalement surréaliste.
Au final : pas grand-chose sous les spotlights de New York et de Times Square. Une réalisation tout ce qu'il y a de plus conventionnelle, intéressante parce-qu'elle est en parfaite adéquation avec l'esprit des fêtes de fin d'année et qu'elle arrive particulièrement bien à en capter toute l'excitation. On se demande quand même ce que font certains acteurs dans ce truc et puis, ce serait bien aussi qu'on arrête de nous sortir cette morale de fin d'année : l'Amour, c'est l'Espoir qui est le Futur qui est l'Espérance qui est le Bonheur.......euh, Allô ??? On est en 2012....?
La Note : 1/5
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