12.3.12

Tucker & Dale vs Evil


C’est quoi?
8 jeunes adultes partent en week-end, dans la maison de campagne d'un des leurs, située au fin fond d'une forêt isolée, au fin fond des Etats-Unis. 
Sauf que 2 moins jeunes adultes, deux Américains bien péquenauds, bien rustres et bien pervers, ont eu la même idée....et ce qui devait s'annoncer comme des vacances peinardes vont vite se transformer en course contre la montre mort. 
Sauf que, en fait, non.


Pourquoi? 
Parce-que Tyler Labine, le Bert "Sock" Wysocki de la défunte et mésestimée série Reaper, aussi horripilant et indispensable que le Nathan Young de Misfits.
Parce-que l'envie d'un divertissement 100% brain off.
Parce-que la promesse de se retrouver face à un bon Evil Dead avec grognasses et petits cons prêts à se faire tronchonner la gueule. 
Photo by Still by Dan Power

Photo by Still by Dan Power

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Le + : 
  • tous les clichés du film d'horreur estudiantin tournés en dérision ;
  • très peu d'effets spéciaux gores ;
  • deux acteurs principaux - les vrais héros, en fait - bien funkies et très attachants ;
  • le traitement réversif du scénario est plutôt drôle : les supposés killers deviennent les victimes et vice versa ;
  • les allusions à tout le genre cinématographique horrifique est bien traité : Rec, Friday the 13th, Saw, Final Destination...(à noter d'ailleurs pour les plus avertis, la présence de Chelan Simmons, la blondasse accro aux UV du Final Destination 3 qui, décidemment, adore "mettre le feu" à l'écran...);
  • la sous-trame du clash culturel entre les paysans et les citadins est plutôt bien amené.
Le - :
  • il ne révolutionne absolument pas le genre;
  • les effets spéciaux ne sont pas particulièrement réussis;
  • l'humour ambigu, qui des fois nous laisse perplexe et nous fait nous demander s'ils sont vraiment sérieux dans leur laïfe...;
  • une incohérence : pourquoi au moment de la confrontation, personne ne se pose de questions, du genre "mais pourquoi ils ne nous sautent pas dessus" ou "pourquoi les jeunes veulent nous buter"...
Photo by Still by Dan Power

Photo by Still by Dan Power

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Ze scène :
la "thérapie familiale". Hilarante, parce-qu'elle est simple et est en inadéquation totale avec le reste du film!


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Au final : plus gentillet qu'autre chose, moins transgressif que prévoyait sûrement à l'origine le retournement de situation, on se demande si c'est finalement du lard ou du cochon.
Malgré ça, beaucoup de thèmes plutôt inhabituels dans le genre sont abordés : le détournement du cinéma gentrifié, le racisme et la bêtise des citadins, la peur de la différence, la paranoïa aiguë de ce qui peut être différent, la bromance... ce qui fait de Tucker & Dale Vs Evil, une adorable petite comédie.
La Note : 2,5/5

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