10.5.12

veloma #3


MAURICE SENDAK (10 juin 1928 - 8 mai 2012)


Né à Brooklyn, de parents juifs Polonais, Maurice Bernard Sendak fut un écrivain de livres pour enfants, la plus grande partie de son travail ayant été celle d'illustrateur.

Son oeuvre la plus (re)connue fut Where the wild things are (en VF, "Max et les Maximonstres"), un livre publié en 1963, racontant l'histoire d'un petit garçon qui un soir, puni par sa mère, est envoyé au lit sans dîner, et se retrouve alors projeté dans un univers imaginaire, dans lequel il rencontrera des monstres grotesques. Ce livre, originellement banni et vivement rejeté par les critiques littéraires à l'époque, en majeure partie à cause de ses illustrations hideuses et repoussantes, est rapidement devenu une référence dans le domaine de l'édition pour la jeunesse. 
Parce-qu'un grand nombre de pédopsychiatres et de psychologues y ont vu une sublime représentation allégorique de l'enfance, et surtout d'un traitement poétique des émotions enfantines jusque-là peu traitées, telles que la colère, la frustration, la jalousie et l'évolution, l'oeuvre a retrouvé une seconde jeunesse, au point d'en devenir culte. 
Par la suite, Where the wild things are fut adapté d'abord en dessin animé, puis  même en opéra à succès. Jusqu'en octobre 2009, par le réalisateur hypra arty et excessivement visionnaire, Spike Jonze, qui en réalisa une version cinéma ultra-léchée, acclamée unanimement par la critique, mais qui ne réalisa en salles à peine plus que son budget total.

Prenant comme point central les émotions enfantines et leur façon de les appréhender, on peut citer parmi les autres oeuvres de Maurice Sendak le livre "In the night kitchen" (1970), le dessin animé "Really Rosie" (1975), l'ouvrage "Outside over there" (1981), la mise en scène de l'opéra "Brundibar" (1990) et plus récemment, la série animée "Seven little monsters" (2000).

Il est décédé d'une crise cardiaque à Danbury, dans le Connecticut, 5 ans quasiment jour pour jour, après le décès de son compagnon, le psychanalyste Eugène Glynn, avec qui il vivait depuis 50 ans.















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