9.5.12

glee-ter #6 : mash off

Episode 306 : 
L'épisode de tous les clashs : Burt Hummer, le père de Kurt contre Sue Sylvester, la prof des cheerleaders; les New Directions et les Troubletones; le triangle Quinn/Puck/Shelby et surtout, Santana a enfin droit à la monnaie de sa pièce et c'est une personne inattendue qui s'en chargera...
un clash qui va se justifier jusque dans les morceaux musicaux, quasiment constitués de mashups (ou bootleg, soit un morceau musical hybride constitué  d'autres chansons différentes).
"Hot for teacher" (feat. Mark Salling, Cory Monteith, Darren Criss & Harry Shum, Jr.)


Reprise plutôt sympathique et pleine d'énergie d'un méga succès américain de 1984, qui avait été surtout connu par son introduction de batterie particulièrement long et pour avoir fait partie des premiers clips à avoir été censuré à son époque, pour ses allusions sexuelles relativement suggestives.
Si le quatuor ne s'en sort pas trop mal, le morceau fait partie de ces moments que j'ai un peu du mal à apprécier dans la série, à savoir des fantasmes comme on avait pu le voir dans l'épisode "Britney/Brittany" de la saison 2, qui sont juste prétexte à justifier l'utilisation de chansons. Et qui se soldent bien souvent par des désastres.


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"You & I / Yoü & I" (feat. Matthew Morrison & Idina Menzel)




Si le couple amoureux formé par Emma Pillsbury (Jayma Mays), la conseillère d'orientation germaphobique, et Will Schuester est particulièrement attachant, le couple musical que ce dernier forme avec le personnage d'Idina Menzel est incontestable. Ils le prouvent en remixant la chanson aux forts accents country de Stefani Germanotta et une ballade des américains Eddie Rabbitt et Crystal Gayle. Si leurs voix s'accordent particulièrement bien, il va sans dire que la chanteuse et sa voix nasale surpasse celle de Matthew Morrison, qui est malgré tout bien plus agréable à écouter dans ce registre, que lorsqu'il se met à entonner du Prince...


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"Hit me your best shot / One way or another" (feat. Naya Rivera & Cory Monteith)




Un morceau plus ou moins choral, sympathique et bien intégré dans l'histoire. L'idée d'avoir confronté Naya Rivera et Cory Monteith dans un duo était plutôt une bonne idée, dans le sens où ils confrontent autre chose que leur sempiternels joutes verbales.
Inutile de dire que Naya Rivera mène la danse, ou plutôt prend le lead vocalement parlant, face à un Cory Monteith dont les ingénieurs du son devraient définitivement arrêter de l'affubler de l'Autotunes (ou dans ce cas-là, lui donner des chansons dans sa tessiture).



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"I can't go for that / You make my dreams" (feat. Cory Monteith, Damian McGinty, Jenna Ushkowitz, Dianna Agron & Lea Michele)




Un reprise reprenant les deux plus gros tubes du duo Hall & Oates. La chanson est rigolote, la performance est louable, les duos surprenamment agréables à écouter dans la mise en opposition de voix aussi distinctes, entre le dynamisme de Jenna Ushkowitz, l'autotuné Cory Monteith ou la légèreté de Dianna Agron. On pourra regretter une chorégraphie un peu brouillonne et l'impression de voir le groupe vainement essayer de se donner de la contenance.


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"Rumour has it / Someone like you" (feat. Amber Riley & Naya Rivera)





Il suffit de voir sur scène apparaître Naya Rivera et Amber Riley, c'est quasiment déjà gagné, quand on se remémore les duos mémorables qu'elles nous ont offert (personnellement, c'est même le meilleur duo parmi tout ceux qui se sont faits dans le Glee Club). Mais dès lors que les premières notes de "Rumour has it" se font entendre, il est étonnant d'entendre la voix groovy d'Amber Riley et la voix brute de Naya Rivera s'accordant à merveille, et créer l'impression d'une clarté cristalline indéniable. Mis en valeur par une chorégraphie et une mise en scène simple (et qui confirme la tendance que les meilleures reprises de la série ont toujours été les moins sophistiquées), amplifié par cet instant de silence équivoque d'une puissance phénoménale, la voix de Naya Rivera prend un virage des plus inattendus.
Et dès que vient s'imbriquer "Someone like you" dans un arrangement musical si fluide qu'on croirait entendre une seule et même chanson, cela ne fait qu'amplifier la force de leur duo et renforcer l'évolution émotionnelle du personnage de Santana. 
Il n'y avait probablement rien de mieux pour marquer le fait qu'il s'agit là du 300ème morceau de la série.



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