7.3.12

the darkest hour 3d


C’est quoi?
Des "jeunes" qui voulaient profiter des spotlights, des clubs et de la nightlife de Moscou. Sauf que c'est ballot, une entité extraterrestre a aussi eu la même idée, au même moment.

Pourquoi? 
Parce-que Moscou n'a jamais vraiment été beaucoup utilisé comme décor central dans les films du genre (excepté en fond vert).
Parce-que le film annonçait un film d'horreur SF, une combinaison plutôt marrante et divertissante.
Parce-que mon attrait personnel pour les jeunes adultes transformés en chaire à saucisse. 
Parce-qu'un film avec Emile Hirsch ne peut pas être dégueulasse. 
Parce-que la bande-annonce était attirante (enfin les mecs chargés de la faire ont bien bossé surtout...).





Le + : 
  • la raison de l'invasion alien est plutôt originale ;
  • pour une fois, oui, histoire de s'en tirer, ils restent vraiment en groupe (et ils se permettent bien d'insister dessus);
  • le "visage" des aliens ;
  • on arrive à être touchés par la disparition de certains personnages (et certains auxquels on ne s'attendait vraiment pas...);
  • les scènes de poursuite sont assez maîtrisées et sont suffisament divertissantes.
Le - :
  • le film regorge de plusieurs bonnes idées, qui sont superficiellement exploitées : la cage de Faraday, le coup des "ampoules", le discours du méchant pas méchant qui essaie d'expliquer son geste lâche... ;
  • la bêtise tout simplement a-hu-ri-ssante de certains personnages ;
  • le VRAI "visage" des aliens;
  • l'amateurisme de certains acteurs;
  • la musique, totalement abscons;
  • il faudrait peut-être arrêter de prendre les Américains comme derniers survivants de l'Univers, non?






Ze scène :
la poursuite dans l'immeuble, assez excitante.


Au final : The Darkest Hour est un film de science-fiction plus fictionnel que sciemment travaillé. Rempli de bonnes idées, elles sont malheureusement trop inexploitées pour que le film gagne en profondeur. De plus, une bonne idée se révèle toujours sabotée par une autre plus mauvaise, à l'image de cette scène de poursuite en bus, sortie de nulle part et vite avortée.
Sans compter les vieux discours patriotiques, vains et dispensables, le film pèche par un schéma narratif on ne peut plus classique : on se demande qui va mourir l'intro la découverte de comment se débarrasser de l'ennemi la rencontre avec les survivants les 2-3 "tiens on va te créer un petit drame histoire que les héros en deviennent plus forts" la petite ritournelle inutile histoire de rentrer dans les 1h50 réglementaires romance fin et c'est là que tout commence merci au revoir à la prochaine on s'appelle on se fait une bouffe.............
.......................................................ah, et on me dit que c'était en 3D.
La Note : 2/5



Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire