5.5.12

fresh #4 : "boyfriend"

Je voulais essayer de faire un teasing de la mort qui tue, mais vu que la pochette va apparaître en icône, alors autant le dire : si elle Te fait déjà peur, change d'article, y en plein d'autres que Tu n'as sûrement pas encore lu. Si Tu as envie de découvrir ce qui se cache derrière ce post sorti de nulle part, Tu vas Te régaler (et bravo, Tu es donc suffisamment intelligent pour T'ouvrir un peu l'esprit).



Non, je ne suis pas devenu pedobear. Les petits nenfants me dégoûtent toujours autant, c'est pas ça le problème.

C'est juste que contrairement à la plèbe de ce bas-monde, j'écoute de tout et qu'importe ses origines. Pour pouvoir juger, n'est-il pas important de se constituer un panel comparatif suffisamment large, afin de pouvoir le mettre en confrontation avec l'objet du délit?

Le postulat ayant été posé, je vais simplement dire pourquoi ce son est bon, à la manière d'un film de la VUE.

Le plus : 

  • Toi qui ne savait pas ce que pouvait signifier le swag, Tu en as la parfaite représentation sonore ici : c'est smooth, langoureux, ça donne envie d'onduler son corps just like a serpent, et est en même temps rythmé, avec un beat syncopé souvent entêtant. Et non : si Ta petite soeur ou Ton petit frère (ou Ton(Ta) pote un peu boloss, ne mens pas, on en a tous un(e)) Te sort LA phrase à la mode "ce mec, il est pas assez swag", Tu as gagné le droit de le(la) frapper. ÇA ne veut rien dire du tout en soi (sauf peut-être si Tu maîtrises la technique du swag, évidemment) !
  • l'association de cette guitare sèche et des beats électroniques, sortis tout droit d'un logiciel studio protool, qui crée un rythme terriblement entêtant.
  • la chanson est signée Mike Posner, l'un des rappers les plus prolifiques de la scène britannique, ultra-pop, et probablement très homos...très sensible. Un gage de qualité, la sensibilité, n'est-ce-pas?
  • un son bien moins enfantin que le "Baby" matraqué dans tous les Leclerc du coin et qui sent bon la sensualité (non, je n'ai toujours pas envie de me faire le Bie'bé!).
  • le fait qu'il ait relégué ses capacités de danseur au placard, sauf dans les dernières secondes du clip, et permettre de se focaliser sur son son (du nominatif son (masc.) : onde produite par la vibration mécanique d'un support fluide ou solide et propagée grâce à l'élasticité du milieu environnant sous forme d'ondes longitudinales).
  • son petit falsetto, durant les choeurs, plutôt bien maîtrisé (mais qu'il devra apprendre à gérer ou mettre en berne durant une période entre 13 et 15 ans...comment ça il a 18 ans???).
  • bon, il ne sait pas toujours rapper (n'oublie pas que les featuring Lil'Wayne, Ludacris, tout ça...c'est pas QUE pour rameuter plus de monde que les sempiternelles midinettes qui t'écoutent, hein?), mais son petit effet "susurre" fonctionne pas mal! 


Le moins :
  • 2 minutes 52 la chanson, faudrait veiller à pas se foutre du monde, quand même! Y a plus de singles maintenant, mais quand même un morceau Itunes, ça se paie (ah bon...?)!
  • le côté un peu hypocrite de la chose : on sait très bien que Bibi n'est plus puceau depuis un moment et que sa chanson signifie beaucoup (oui oui, "album de la maturité" tout ça...); mais tant qu'à faire (devenir mature), autant appeler une chatte une chatte, non? Et arrêter de se dire que parce-que la maman de ta fan qui achète va probablement écouter ton album, tu dois par la même occasion utiliser des petites phrases mignonnettes du style "chillin' by the fire while we eatin' fondue"......................comment te dire? "traîner auprès du feu", on imagine tout de suite le vieux plan; et "bouffer de la fondue"...t'es sérieux dans ta laïfe?
  • le teaser du clip qui annonçait un vrai virage plus sex on the dark et qui finalement n'était qu'un appetizer (et finalement très succinct dans le clip). Un clip qui va reprendre alors l'idée du teasing, mais pour subitement, s'interrompre et redevenir l'archétype du clip teenage classique. #sobad

Teaser #1


Teaser #2



Clip

Donc, Justin, si tu continues comme ça, tu réussiras probablement par te débarrasser de ces petites filles qui hurlent ton prénom à s'en faire vomir et tu finiras peut-être par devenir au final le paradigme des inconstances musicales propre à toutes les générations : une popstar qui nous faisait passer pour des cruches auprès de nos aînés durant  l'adolescence et que nous adoubons aujourd'hui parce-qu'elles ont réussi à évoluer (certains, bien entendu...). 

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