17.3.12

Ghost Rider: Spirit of Vengeance


C’est quoi?
Le «fantôme qui roule» mi-défenseur, mi-assasin reprend du service, afin d’aller chercher un gamin qui pourrait sauver le monde (et peut-être aussi sauver la sienne. Celle du «fantôme roulant», pas celle du gamin lui-même).


Pourquoi? 
Parce-que la 3D.
Parce-que la première sortie en ville du Ghost était plutôt malin, à avoir su jouer de son humour noir, bien caustique.
Parce-que le réalisateur et metteur en scène du premier film avait réussi à rendre le film moins ennuyant que prévu. 
Parce-que les Mark Neveldine et Brian Taylor, réalisateurs de ce second opus, sont à l’origine d’un film to-ta-le-ment barré, qui, malgré le genre auquel il appartient et son postulat, est depuis, resté dans les annales du jamais vu : Crank. Et sa suite, toute aussi délirante, Crank : High Voltage.
Parce-que on l’oublie souvent, mais le Ghost Rider est un personnage Marvel
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Le + : 
  • une excellente mise en scène, qui privilégie la caméra à l’épaule et le gros plan, ce qui permet une totale implication du spectateur ;
  • la 3D est vraiment immersive ;
  • une utilisation très maligne du split-screen ;
  • l’apparition surprise de Christophe Lambert, dans une réédition sous Prozac de son rôle mythique de Lord Rayden, dans Mortal Kombat.
Le - :
  • le méchant beau gosse, avec son accent de mec de l’Est, affublé de vêtements sortis tout droit de l’ancien temps, qui apparaît d’abord comme une resucée de Patrick Juvet, et qui à mi-parcours se transforme littéralement en Legolas featuring Edward McCullen;
  • un Nicolas Cage en pleine crise d’épilepsie perpétuelle;
  • certains plans qui semblent totalement «pomme-C - pomme-V» de Crank;
  • un Ciaràn Hinds mono-facial (oui, encore lui...)
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Ze scène :
les intermèdes animés : originaux, inventifs et poussivement hilarants.
Au final : passées dix minutes d’angoisse profonde à se demander vraiment si c’est bien ce film qu’on s’apprête à aller voir, on se surprend à éprouver un certain plaisir face à une oeuvre simplement et purement déjantée, ne faisant l’impasse sur un humour cynique, percutant et parfois totalement déplacé, mis en emphase par des effets spéciaux terriblement efficaces et une mise en scène survoltée, nerveuse, décomplexée, voire même complètement sous acide, en parfaite adéquation avec son personnage principal.
Autant d’éléments qui offrent la surprise d’un film maitrisé et s’inscrivant parfaitement à son rôle de divertissement, chose que peu de films peuvent se targuer de remplir.
La Note : 3/5

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