C’est quoi?
La bande originelle qui crie «Yallah!» toutes les 3 secondes est de retour. Et cette fois, c’est la crise du biz(ness). Sans compter les vilains Chinois qui leur mettent des baguettes dans les roues.
Pourquoi?
Parce-que ça se passe à Shanghai et que le Ra’T adore cette ville.
Parce-que la France a une réputation bien acquise dans ne sait faire que les comédies communautaires.
Le + :
- un magnifique générique d’intro sorti tout droit de Bollywood meet China meet Jew ;
- les nombreux caméos : Max Boublil, Frank Provost, Dany Brillant, Michel Cymes... ;
- l’histoire plutôt tendre - et la plus sympa de toute - qui se déroule entre Gilbert Melki et Léa Drucker;
- un twist pas vraiment original dans son écriture, mais particulièrement bien traité dans sa conception, ce qui le rend malin et totalement inattendu.
Le - :
- les femmes servent de faire-valoirs (mais bon en même temps, quand on a les insipides Aure Atika et Elisa Tovati au casting, hein...);
- un José Garçia cabot, hystérique et à baffer;
- un cumul de clichés;
- la déception Shanghai : mal utilisée, la ville sert à peine 4 secondes, même pas digne d’être considérée comme un décor de carte postale. Pire, au lieu de nous montrer une ville en plein boom culturel, d’en saisir l’atmosphère d'élévation économique grandissante, on nous ressort les vieux clichés : karaokés décrépis, Chinois hystériques, usines à la chaîne, décors et restaurants en carton pâte totally kitsch et même allez, tant qu’à faire, dégustation d’insectes pour tout le monde !
Ze scène :
l'engueulade au resto. Le seul vrai moment d’humanité du film.
Au final : La Vérité si je Mens 3 commence comme une comédie communautaire, un peu lourdingue, cumulant les clichés et les situations poussives, lorsqu’elle traite des histoires personnelles de chacun des membres de la bande à «Yallah!» et dont on pourrait finalement se foutre, mais qui reprend un peu plus d’intérêt lorsqu’elle se recentre sur le plot commun aux personnages principaux.
Pas vain, mais dispensable.
La Note : 2/5
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