1.3.12

MISSION : IMPOSSIBLE - GHOST PROTOCOL


C’est quoi?
Le retour de l'agent Ethan Hunt pour une quatrième mission, et qui au passage perd certains de ses anciens camarades, mais en récupère d'autres. Il y est question d'infiltration en Russie, de vacances mouvementées dans les Emirats Arabes Unis et d'un machin qu'il faudrait reprendre aux méchants, parce-que sinon c'est la guerre ou un complot du genre. Enfin, bref, y a une histoire quelque part, quoi.


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Pourquoi?
Parce-que Tom Cruise, malgré ses déboires hors écran, est loin d’être un mauvais acteur et a toujours su apporter une touche propre aux Mission : Impossible.
Parce-que Brad Bird, le réalisateur des Incredibles...des Studios Pixar! J’ai toujours eu un faible pour les réalisateurs (et les acteurs) multi-genres, capables de jouer sur plusieurs tableaux, d'explorer de nouveaux territoires (même si ici, en soi, on reste dans le film d’action).
Parce-que la volonté de faire des Mission : Impossible avec de nouvelles têtes, mais aussi en s'engageant à toujours faire appel à des réalisateurs différents, est absolument louable. 

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Le + :
  • une action tellement non-stop qu’on en vient à se demander depuis quand ça a commencé ;
  • une implication réelle des acteurs qui ont tourné leurs propres cascades (oui, on voit bien leur visage) et ça, ça fait plaisir ;
  • un humour omniprésent, pince-sans-rire, qui fait un peu de bien dans ce monde de brutes ;
  • des héros qui ne réussissent pas toujours leur coup, c’est assez rare pour le noter;
  • ...et puis cette f+%*7§»#ing scène d’acrobatie sur la tour, à Dubaï!! On en vient à se demander comment ils ont pu intégrer aussi bien un fond vert en studio (comment ça, il était réellement, mais purement et simplement harnaché sur la VRAIE tour???) ...


Le - :
  • Un scénar tout simplement incompréhensible ;
  • Et si on arrêtait de faire des français(e)s les antagonistes de service (tu les veux mon fromage qui pue et mes cuisses de grenouilles?) ?
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Ze scène :
Ethan Hunt se met à escalader le fameux Burj Khalifa, la plus grande tour de Dubaï (et accessoirement la plus grande tour tout court, du monde), tout simplement armé de gants-ventouses. La caméra, placée à peu près partout autour de lui, filme tout de son ascension. Ou comment avoir créé la scène la plus vertigineuse et flippante de l’histoire du cinéma.


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Au final :
Un véritable produit américain, mais réalisé de manière intelligente, sous la caméra du réalisateur des Incredibles, qu’il a ici injecté et réalisé en live. Plus une comédie d’action qu’un film d’action au sens propre, et avec un Tom Cruise qui est bon quand il veut et surtout qui est capable de s’effacer pour laisser la part belle aux autres membres de l’équipe.
La Note : 4/5

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