13.3.12

the woman in black


C’est quoi?
Harry Potter, afin d’éponger ses dettes accumulées durant le tournage de la saga épique qui l’a rendu célèbre, est réquisitionné par la compagnie immobilière pour laquelle il travaille, d’aller vendre le château de Poudlard qui est devenu une vieille bâtisse au charme d’antan. 
Sauf qu’en fait, c’est la ruine, vu que le château en est une justement, que tout le monde semble hostile à sa venue et qu’il semble y avoir une aura un peu cheloue autour de cette bicoque.....
......ah, on me dit en fait que ce n’est pas Harry Potter, mais Arthur Kipps et que ça n’a rien à voir avec Poudlard, mais que c’est plutôt une résidence irlandaise, le Eel Marsh House.



Pourquoi? 
Parce-qu’il s’agit là d’une nouvelle production Hammer Films Productions, particulièrement connue par nos (grands)parents, pour leur avoir fourni leurs plus beaux frissons d’antan.
Parce-qu’on veut tous voir ce que Daniel Radcliffe est capable de faire en dehors des tenues scolo-streetwear du petit sorcier à balafre.
Parce-que James Watkins, le réal’, est plutôt pas mauvais dans le cinéma du genre (c’est bien lui qui est derrière les tueries que sont Eden Lake, The Descent 2). 
Parce-que toute la production est made in UK, ce qui est plutôt un bon point pour retranscrire l’atmosphère victorienne
Et parce-qu’on ne refuse pas l’invitation à une avant-première par Metropolitan Export Film et Gaumont Productions (surtout quand on sait que Danny va se pointer faire son kéké présenter le film).
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Le + : 
  • Daniel Radcliffe n’est pas mauvais, dans un rôle surprenant, car quasi-muet ;
  • de très bons seconds rôles, Ciaràn Hinds en tête;
  • un final efficace, sans aucune fioriture ;
  • un travail fait sur la mise en scène qui consiste à accorder une liberté donnée au spectateur, afin de trouver des détails furtifs dans les plans ;
  • les éléments de l’intrigue sont donnés de manière très succincte, ce qui rend le film original dans le genre.
Le - :
  • aucun écueil ne nous est épargné, tous les effets faciles du film d’épouvante sont présents : les gamins fantomatiques, le carillon des musicbox, les élans stridents des violons, la caméra qui devient soudainement flottante dès lors qu’on s’approche des personnages, les apparitions en skeude derrière le héros, les plans dans lesquels on pose le personnage dans un coin et un espace est laissé qui suppose l’apparition soudaine d’un élément, les gros plans sur les figures emblématiques, telles que les poupées de porcelaine, des toiles d’araignée, des apparitions surprises ou des portes qui claquent... ;
  • une trop grande linéarité dans le schéma narratif ;
  • certains incohérences scénaristiques.
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Ze scène :
le sauvetage du train. On ne peut s’empêcher de retenir son souffle et de se demander «oui...non?»
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Au final : la Hammer a ici produit un film relativement classique dans son histoire et sa construction, mais est porté par un Daniel Radcliffe impliqué et une volonté certaine de créer une atmosphère très britannique. 
La Note : 2/5

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